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Nous avons récemment été informés d’une augmentation du nombre d’e-mails anonymes et de signalements en ligne envoyés à plusieurs entreprises via leurs systèmes de signalement internes. Le libellé de ces messages était identique et faisait état d’une violation présumée des réglementations de la SEC en matière de délit d’initié. Le signalement se lit comme suit :

Qu’ils soient envoyés par e-mail ou via un système de signalement et de gestion des cas en ligne, les rapports fictifs peuvent constituer une menace accrue pour la sécurité informatique. Le « lecteur » ne soupçonne pas toujours que le rapport est un canular.

Un exemple antérieur met en évidence les conséquences réelles de ces canulars. En 2021, un chercheur a soumis un rapport fabriqué de toutes pièces via plusieurs hotlines d’entreprises dans le cadre d’une expérience universitaire, sans le consentement ni la connaissance des organisations concernées. Cette manœuvre a entraîné un gaspillage de ressources d’enquête, notamment des frais de conseil externe pour plusieurs entreprises et un risque pour la réputation des entreprises concernées. Nous avons connaissance d’au moins un autre projet de recherche universitaire qui a publié des allégations frauduleuses sur les systèmes de signalement des entreprises afin d’évaluer leurs réactions avant 2020.

Que les signalements fassent partie d’un projet de recherche universitaire malavisé sur les systèmes de signalement ou qu’ils constituent des tentatives de contournement de la sécurité de votre organisation, les signalements potentiellement faux doivent être traités avec prudence.

Lorsque ces schémas sont découverts, nos clients nous demandent s’il est sûr d’envoyer et de recevoir des messages de suivi avec le lanceur d’alerte via EthicsPoint ou WhistleB sans risque pour les systèmes de l’entreprise. La réponse est oui, sous certaines conditions. Il est sûr d’envoyer et de recevoir des messages de suivi dans EthicsPoint et WhistleB. Cependant, il est conseillé de ne pas fournir d’informations supplémentaires au lanceur d’alerte tant que vous n’avez pas vérifié que la soumission est légitime.

Si vous décidez de communiquer avec le lanceur d’alerte, nous vous recommandons d’utiliser le système de gestion des cas plutôt que le système de messagerie électronique de l’entreprise. Cela crée un niveau supplémentaire de séparation entre votre organisation et tout attaquant potentiel. Dans le cadre de nos protocoles de sécurité, toutes les pièces jointes téléchargées dans les systèmes EthicsPoint et WhistleB sont analysées pour rechercher des logiciels malveillants connus.

Nous savons qu’il est important de disposer d’un système de signalement anonyme sûr et sécurisé et que les organisations prennent au sérieux tous les cas qui leur sont soumis. Ainsi, même si l’augmentation du nombre de signalements frauduleux est préoccupante, elle ne doit pas empêcher les organisations de maintenir un système de signalement robuste qui protège vos employés et votre organisation. Il suffit simplement d’être un peu plus vigilant.